EN DIRECT - Guerre en Ukraine : l'UE et le Canada promettent un soutien "inébranlable" à l'Ukraine

Publié le 24 novembre 2023 à 6h45, mis à jour le 24 novembre 2023 à 22h55

Le Canada et l'Union européenne ont offert leur soutien "inébranlable" à l'Ukraine dans sa lutte contre l'invasion russe, avec une nouvelle aide d'Ottawa, lors du sommet Canada-UE vendredi à Terre-Neuve.
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V. ZELENSKY DEMANDE UN NOUVEAU PLAN DE MOBILISATION À SA DÉFENSE

Le président Volodymyr Zelensky a demandé à son commandant en chef Valeri Zaloujny et à son ministre de la Défense Roustem Oumerov de présenter un nouveau plan de mobilisation d'ici la semaine prochaine, selon The Kyiv Independent


Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président letton Edgars Rinkēvičs, en visite en Ukraine, il a déclaré qu'il avait écouté les rapports sur les défis de la mobilisation et les options pour les résoudre lors d'une réunion de l'état-major du commandant en chef ce vendredi. Il a assuré que certains problèmes ont déjà été résolus. "Je voudrais que les gens comprennent l'ensemble du plan d'action, où nous allons, quels sont les défis à relever", a-t-il ajouté.


Sur ses réseaux sociaux, il a aussi déclaré que cette réunion avait abordé des "questions difficiles", comme la mobilisation, la démobilisation, ou encore les centres de recrutement territoriaux. Face au ministre de la Défense, aux chefs des armées, au ministre de la Santé, de l'Intérieur et des Affaires étrangères, il a "demandé à leurs agences de préparer des solutions globales", a-t-il écrit.

UN TUNNEL SOUS-MARIN EN PROJET EN CRIMÉE ?

Pour sécuriser l'axe Crimée-Russie, cible d'attaques ukrainiennes, Moscou envisagerait la construction d'un tunnel sous-marin. Selon le "Washington Post", des entreprises chinoises auraient déjà été sollicitées.

UN EX-PREMIER MINISTRE RUSSE OPPOSÉ À LA GUERRE CLASSÉ "AGENT DE L'ÉTRANGER"

La justice russe a classé vendredi "agent de l'étranger" l'ex-Premier ministre Mikhaïl Kassianov, devenu opposant au pouvoir et qui a quitté la Russie en juin 2022 en dénonçant l'offensive en Ukraine. Celui qui fut le premier chef du gouvernement de Vladimir Poutine au début des années 2000, figure désormais dans ce registre du ministère de la Justice, un qualificatif infamant qui rappelle celui d'"ennemi du peuple" de l'époque soviétique.


Le ministère lui reproche de s'être "opposé à l'opération militaire spéciale en Ukraine" et d'être "membre du Comité anti-guerre de Russie, une association dont les activités visent à discréditer la politique étrangère et intérieure russe". Ce "comité", aux activités très limitées, a été créé en 2022 à l'étranger par plusieurs opposants russes dont l'ex-oligarque en exil Mikhaïl Khodorkovski.


Le statut d'"agent de l'étranger" impose aux personnes ou entités visées de lourdes contraintes administratives, dont un contrôle régulier de leurs sources de financement. Il impose également d'accompagner obligatoirement toute publication, y compris sur les réseaux sociaux, du label "agent de l'étranger".

LE CANADA ET L'UE PROMETTENT UN SOUTIEN "INÉBRANLABLE" À L'UKRAINE

Le Canada et l'Union européenne ont assuré l'Ukraine de leur soutien "inébranlable" dans sa lutte contre l'invasion russe, avec une nouvelle aide d'Ottawa, lors du sommet Canada-UE vendredi à Terre-Neuve, dans l'est canadien. "Nous resterons aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", ont déclaré les dirigeants du Canada et de l'Union européenne dans un communiqué conjoint. "Nous nous emploierons à répondre aux besoins militaires et de défense immédiats de l'Ukraine" et à faire en sorte que ses besoins "à long terme" en matière de sécurité soient satisfaits, ont-ils ajouté.


Ottawa a profité de l'occasion pour bonifier son aide à Kiev : "le Canada donnera plus de 11.000 fusils d'assaut et plus de neuf millions de cartouches", a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lors d'une conférence de presse tenue dans la ville de Saint-Jean, sur la côte Atlantique. De son côté, le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est montré prêt à ce que l'Union européenne en fasse "encore plus dans les semaines à venir" pour soutenir l'Ukraine.

"LA SITUATION OPÉRATIONNELLE DANS L'EST ET LE SUD RESTE DIFFICILE"

Dans un point de situation sur les affrontements en cours sur le terrain, diffusé sur Facebook, l'état-major général des forces armées ukrainiennes a reconnu que "la situation opérationnelle dans l'est et le sud de l'Ukraine reste difficile". Plusieurs régions, dont celles de Tchernihiv, de Louhansk, de Donestk de Soumy et de Kharkiv, ont essuyé des tirs d'artillerie et de mortier, tandis que plusieurs frappes aériennes ont eu lieu ce vendredi sur plusieurs localités. 


"Dans le même temps, les Forces de défense ukrainiennes continuent de mener une opération offensive dans la direction de Melitopol, (...) dans la direction de Bakhmout, d'infliger des pertes de main-d'œuvre et d'équipement aux troupes d'occupation, d'épuiser l'ennemi sur toute la ligne de front", assure la défense. Elle affirme aussi que les recrues russes sont "pour la plupart de personnes âgées qui ont des problèmes d'alcool, de drogue, de jeu, etc", et que parmi ces rangs, le sentiment monte d'être envoyé à "la boucherie", "quelles que soient les pertes". Elle indique par ailleurs que des soldats russes auraient tué leur commandant à Marioupol, "en raison de ses menaces constantes, de ses brimades et l'assassinat d'autres envahisseurs".

C. COLONNA DÉNONCE UNE "GUERRE D'AGRESSION EN UKRAINE"

Sur le réseau X, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, en visite à Pékin, est revenue sur ses entretiens avec son homologue choins Wang Yi. Elle a notamment souligné à ses côtés "l'importance du respect effectif des principes fondamentaux de la Charte de l'ONU". "La Russie doit s'y conformer et la Corée du Nord cesser de soutenir sa guerre d’agression en Ukraine", insiste la cheffe de la diplomatie française.

LE DANEMARK AUGMENTE SON AIDE MILITAIRE À L'UKRAINE

Le Danemark va augmenter son aide militaire à l'Ukraine, en débloquant 336 millions de dollars au total cette année, a annoncé sur le réseau X (ex-Twitter) le ministère de la Défense ukrainien. "Nous sommes reconnaissants à nos partenaires danois de soutenir l’Ukraine dans sa lutte pour la liberté. Ensemble, nous sommes plus forts !", a-t-il écrit.

LE PREMIER MINISTRE SLOVAQUE PLAIDE POUR DES NÉGOCIATIONS DE PAIX

Le nouveau premier ministre slovaque, Robert Fico, a déclaré vendredi qu'il considérait que la guerre en Ukraine était devenue un conflit gelé, qui "pourrait très bien durer jusqu'en 2029 ou 2030" et qui ne pourrait être résolu par l'envoi d'armes aux forces ukrainiennes. Après avoir rencontré son homologue tchèque à Prague, Petr Fiala, il a affirmé qu'il préférerait que les parties russe et ukrainienne s'assoient à une table de négociation, sans préciser comment y parvenir, selon l'agence de presse AP et l'AFP. "Il vaut mieux avoir dix ans de négociations en paix ou avec un cessez-le-feu, plutôt que de s'asseoir à la table des négociations dans dix ans, avec 500 ou 600.000 morts en plus", a-t-il plaidé.


Ce politicien populiste de gauche a mis fin à l'aide militaire de son pays à Kiev après l'investiture de son nouveau gouvernement, le 25 octobre dernier. Son gouvernement a a déjà bloqué un plan d'aide militaire de 40,3 millions d'euros, destiné à l'Ukraine et préparé par le gouvernement précédent. Robert Fico s'oppose par ailleurs aux sanctions européennes contre la Russie et à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Il a toutefois assuré que la Slovaquie était prête à fournir une aide humanitaire à l'Ukraine. Ce vendredi, il a déclaré par ailleurs qu'il ne voyait aucune raison de se rendre à Kiev, mais a annoncé qu'il s'entretiendrait par téléphone avec son homologue ukrainien, Denys Chmyhal, au sujet des besoins de son pays à l'approche de l'hiver. La Slovaquie, qui partage une frontière avec l'Ukraine, avait jusqu'alors été un fervent soutien de Kiev depuis l'invasion russe en février 2022.

"MAINTENIR L'UNITÉ EUROPÉENNE"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé de son côté avoir échangé avec le Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte au sujet "des efforts visant à maintenir l'unité européenne". "Nous avons également discuté de l'importance de poursuivre l'assistance militaire et financière à l'Ukraine dans sa lutte contre l'agression russe", a-t-il rapporté sur son compte X (ex-Twitter). "À cet égard, la récente décision des Pays-Bas de fournir à l’Ukraine deux milliards d'euros supplémentaires pour 2024 est le meilleur signal à envoyer aux autres partenaires", a insisté le dirigeant ukrainien.

LA MINISTRE DE LA DÉFENSE NÉERLANDAISE "INQUIÈTE" POUR LE SOUTIEN À KIEV

La ministre de la Défense des Pays-Bas a fait part de ses inquiétudes après la victoire du parti d'extrême droite de Geert Wilders aux élections législatives mercredi. Selon Reuters, Kajsa Ollongren a déclaré ce vendredi qu'elle espérait que le soutien militaire du pays à l'Ukraine se poursuivrait même sous un nouveau gouvernement. "Aux Pays-Bas, il y a un large soutien pour notre aide à l'Ukraine. J'espère et je m'attends à ce que cela ne change pas dans le nouveau parlement", a-t-elle assuré. Toutefois, le PVV (Parti de la Liberté) victorieux "est maintenant le plus grand parti et il n'a jamais été enthousiaste à l'idée de soutenir l'Ukraine", a-t-elle rappelé. "Il a même parfois été pro-russe. Cela m'inquiète donc", a reconnu la ministre.


Geert Wilders avait déclaré que les Néerlandais devraient cesser de fournir des armes à Kiev, pour les utiliser plutôt pour pouvoir se défendre. Mais encore faut-il qu'il puisse imposer cette décision dans le cadre d'une coalition gouvernementale, au terme de mois de tractations avec les autres forces politiques. Pour l'heure, aucun des partenaires de coalition potentiels du PVV ne soutient sa position sur le conflit en Ukraine, souligne Reuters. La semaine passée, le gouvernement néerlandais avait débloqué deux milliards d'euros supplémentaires à l'aide militaire à l'Ukraine en 2024, portant son soutien total depuis le début de la guerre à environ 7,5 milliards d'euros.

PLUS DE 13.500 UKRAINIENS ONT QUITTÉ LA RUSSIE POUR "RENTRER" DANS LEUR PAYS

Plus de 13.500 civils ukrainiens sont parvenus depuis juillet à quitter la Russie via un couloir humanitaire mis en place dans la région frontalière de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé Kiev vendredi. "Depuis la reprise du fonctionnement (de ce couloir) en juillet 2023, plus de 13.500 Ukrainiens sont rentrés en Ukraine depuis le territoire russe", a affirmé le ministère ukrainien de la Réintégration, cité par l'agence Interfax-Ukraine. Parmi eux figurent 1653 enfants, a-t-il précisé.


Si la plupart des habitants dans les villes et villages conquis par les troupes russes depuis le début de l'invasion en février 2022 ont fui vers d'autres régions d'Ukraine ou à l'étranger, des milliers d'entre eux sont restés sur place. Plus d'un million d'Ukrainiens ont par ailleurs trouvé refuge en Russie depuis le début des hostilités avec Kiev, selon les chiffres de l'ONU.


La Russie est, elle, accusée par Kiev d'avoir organisé la "déportation" de près de 20.000 enfants ukrainiens vers son territoire, ce qui a poussé la Cour pénale internationale (CPI) à émettre un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre. Ces accusations sont rejetées par Moscou, qui assure vouloir protéger ces enfants des combats. A ce stade, selon Kiev, seuls environ 400 ont été rapatriés en Ukraine.

UN ANCIEN RESPONSABLE DE LA RÉGION DE KHERSON ARRÊTÉ

Les services de renseignement ukrainiens ont affirmé avoir arrêté un ancien responsable de la région de Kherson (sud) suspecté d'avoir collaboré avec les Russes durant l'occupation de la zone et d'avoir dénoncé son père, qui aurait ensuite été "torturé". Ils ont annoncé l'arrestation d'un homme qui occupait des responsabilités locales et aurait été "l'un des premiers à offrir son 'aide' aux envahisseurs dans leur guerre contre l'Ukraine".


Le suspect est accusé d'avoir donné aux forces russes les noms et adresses de membre de la résistance locale, dont son père, qui "avait une position pro-ukrainienne". Ce dernier avait ensuite été "conduit dans une chambre de torture russe locale et soumis à de nombreuses formes de torture pour le persuader de coopérer", affirme le SBU. L'ancien responsable, qui n'a pas été nommé, risque la prison à vie. Kiev cherche à poursuivre les fonctionnaires ou responsables ukrainiens accusés d'avoir travaillé avec les forces russes, qui occupent plusieurs régions du pays depuis l'invasion de février 2022 et avant celle-ci.

KIEV AFFIRME AVOIR IDENTIFIÉ UN COMMANDANT RUSSE DERRIÈRE LE MASSACRE DE BOUTCHA

Les services secrets ukrainiens affirment avoir identifié le commandant russe qui a orchestré une attaque contre des civils à Boutcha, en banlieue de Kiev, au printemps 2022. Le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) estime qu'Aleksandr Dosyagaev, "commandant du 2e bataillon du 104e régiment de la 76e division d'assaut aéroportée des forces aéroportées russes", a donné l'ordre de tuer au moins quatre civils ukrainiens lors de ce massacre perpétré en mars 2022, selon le Kyiv Independent. Il aurait ordonné à ses troupes de lancer des actions punitives contre la population pour dissuader toute résistance et l'effrayer, notamment en tirant sur quatre civils. 


L'officier a ensuite reçu la médaille de "Héros de la Russie" pour son engagement en Ukraine, toujours d'après les renseignements ukrainiens. L'armée ukrainienne avait annoncé qu'il avait été tué au combat en mai 2022, mais les services secrets ont toutefois reconnu que son décès était toujours en cours de confirmation. Quoi qu'il en soit, le commandant fait l'objet d'une enquête pour violation du droit de la guerre et meurtre et Kiev assure que même si son décès est confirmé, cela n'entravera pas le déroulement de l'enquête. 

RELATIONS DIPLOMATIQUES

Le Premier ministre arménien accuse la Russie de n'avoir pas livré des armes pourtant déjà payées par l'Arménie. Nikol Pachinian a égalmeent sous-entendu que des médias russes avaient pu tenter de "déstabiliser" la politique de son pays. 


Alors que les deux pays sont traditionnellement alliées, leurs relations tournent à l'aigre depuis la reprise militaire de l'enclave séparatiste du Haut-Karabakh, jusqu'alors majoritairement peuplée d'Arméniens, par l'Azerbaïdjan en septembre. Erevan reproche à Moscou de n'avoir rien fait pour empêcher cette offensive, et multiplie depuis les piques envoyées à la Russie.

LE SOLDAT REFUSAIT DE PARTIR SUR LE FRONT

Un conscrit russe a été condamné à cinq ans de prison après avoir tenté d'échapper à la mobilisation en Ukraine, affirme la presse sibérienne relayée par le Kyiv Independent. L'homme, originaire de la région de Bouriatie, en Sibérie, avait acheté un faux certificat de décès afin d'éviter de retourner se battre sur le front. Pour rappel, ce sont précisément ces régions éloignées où la population a fourni un nombre disproportionné d'hommes à l'armée russe. Et ce sont aussi de ces régions que viennent les soldats recrutés par Kiev pour se battre contre leur camp au sein du "Bataillon sibérien".

LES SERVICES D'URGENCE À L'HONNEUR

Le président ukrainien rend hommage aux services d'urgence ukrainiens, dont Volodymyr Zelensky a salué "le travail assidu". "Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont choisi d'aider les autres", a-t-il écrit sur le réseau social X.

COLONNA EN VISITE EN CHINE

En visite en Chine, la ministre des Affaires étrangères dit compter sur la "vigilance" de Pékin pour éviter tout soutien à l'effort de guerre russe. "Nous comptons sur la vigilance des autorités chinoises pour qu'aucune structure en Chine, notamment privée, ne contribue de manière directe ou indirecte à l'effort de guerre illégal de la Russie", a déclaré Catherine Colonna lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue, Wang Yi.

LE POINT SUR LA SITUATION

Il est midi. L'occasion de revenir sur les faits marquants des 24 dernières heures.

COLONNA EN VISITE EN CHINE

La ministre française des Affaires étrangères a rencontré à Pékin le chef de la diplomatie chinoise. Si la situation au Proche-Orient était au cœur des discussions entre Catherine Colonna et son homologue Wang Yi, la guerre en Ukraine a aussi été abordée. "La ministre abordera évidemment à nouveau l'Ukraine avec Wang Yi", avait ainsi indiqué une source diplomatique à l'AFP avant le déplacement. "L'implication de la Chine dans la recherche d'une solution diplomatique à la guerre en Ukraine est essentielle", notamment "compte tenu de la relation très particulière que la Chine a avec la Russie", selon la même source. "On en discute de façon très poussée, à chaque occasion, avec la Chine".

NOUVEL ASSAUT RUSSE SUR AVDIIVKA

L'armée russe a lancé sa troisième vague d'assauts contre la ville d'Avdiïvka, dans l'est de l'Ukraine, selon le maire de la ville. "La troisième vague a commencé", indique Vitaly Barabach à la télévision ukrainienne, faisant état d'attaques de "tous les côtés".


Depuis le 10 octobre, cette cité industrielle presque encerclée fait l'objet d'un acharnement de la part des forces russes, qui cherchent à s'en emparer depuis des années. Les Russes veulent notamment s'emparer d'une cokerie qu'ils jugent stratégique, selon l'Ukraine. Après près de six semaines d'assaut russe, les forces de Kiev assurent toutefois que ses forces tiennent bon.

"PERTES MASSIVES" DANS LES RANGS RUSSES

Les forces russes continuent de subir des "pertes massives du fait des frappes de précision à longue portée menées par les Ukrainiens", estiment les renseignements britanniques. À titre d'exemple, il cite la date du 10 novembre, lorsque plus de 70 soldats russes ont été tués au cours d'une attaque contre un convoi de camions à 23 kilomètres de la ligne de front, dans la région de Kherson.


Dans son point de situation quotidien, le ministère de la Défense britannique relève que Kiev connait également des incidents similaires, quoique dans des proportions moindres. Le 3 novembre, un missile balistique russe a tué 19 membres de la 128ᵉ brigade d'assaut de montagne.

LA RUSSIE DÉTRUIT 16 DRONES

Moscou affirme avoir détruit 16 drones ukrainiens, dans le sud du pays et au-dessus de la péninsule annexée de Crimée. Dans la nuit de jeudi à vendredi, "une tentative du régime de Kiev de commettre une attaque terroriste avec recours à des drones aériens contre des sites sur le territoire de la Fédération de Russie a été déjouée", écrit le ministère russe de la Défense. "Les systèmes de défense aérienne ont détruit 16 drones, dont 13 au-dessus de la péninsule de Crimée et trois au-dessus du territoire de la région de Volgograd", dans le sud du pays. 

DIPLOMATIE

Le président du Conseil européen va se rendre en Hongrie lundi "pour une réunion bilatérale avec Viktor Orban afin de préparer le Conseil européen" des 14 et 15 décembre, a annoncé hier soir sa porte-parole dans un message posté sur X. Objectif pour Charles Michel : désamorcer les tensions avec le Premier ministre hongrois. Viktor Orban menace en effet de bloquer des décisions clés sur l'Ukraine lors de ce sommet prévu mi-décembre.


"Le Conseil européen n'est pas en mesure de prendre des décisions clés sur des garanties de sécurité à l'Ukraine, sur un soutien financier supplémentaire, sur un nouveau renforcement du régime de sanctions de l'UE ou sur l'avenir du processus d'élargissement, à moins qu'un consensus sur notre future stratégie à l'égard de l'Ukraine ne soit trouvé", avait écrit Viktor Orban dans une lettre envoyée à Charles Michel la semaine dernière.

UN "PUISSANT BOMBARDEMENT" FAIT TROIS MORTS

Au moins trois personnes ont été tuées et cinq blessées hier dans un bombardement russe sur la région de Kherson, dans le Sud de l'Ukraine. "Les Russes ont bombardé Tchornobayïvka. On sait d'ores et déjà que le bombardement a été effectué à l'aide d'armes à sous-munitions", a indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak. Selon le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko, ce "puissant bombardement d'artillerie" a fait trois morts et cinq blessés. "Plus de 60 bâtiments résidentiels et des fermes ont été endommagés", a-t-il indiqué sur Telegram.

BIENVENUE

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la guerre en Ukraine.

"Les Russes ont bombardé Tchornobayïvka dans la région de Kherson. On sait d'ores et déjà que le bombardement a été effectué à l'aide d'armes à sous-munitions", a indiqué sur Telegram jeudi le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak. Selon le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko, ce "puissant bombardement d'artillerie" a fait trois morts et cinq blessés. "Plus de 60 bâtiments résidentiels et des fermes ont été endommagés", a-t-il indiqué sur Telegram.

Les bombes à sous-munitions sont une arme très controversée car les charges qu'elles dispersent peuvent faire beaucoup de victimes civiles collatérales. La Russie comme l'Ukraine les utilisent. Le chef de l'administration de Kherson, Roman Mrotchko, a de son côté fait état sur Telegram de bombardements russes sur les banlieues de la ville, qui ont blessé une femme de 51 ans.  Dans la région de Kherson, chaque camp est retranché sur une rive du Dniepr. La ville éponyme est régulièrement visée par les troupes russes depuis leur retrait de l'autre côté du fleuve fin 2022.

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La rédaction de TF1info

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